Deux mois sur les chemins de Saint Jacques, puis dix mois sur les routes d’Amérique Latine. Tout d’abord en France et en Espagne, on a découvert la difficulté, d’avancer chaque jours, la souffrance des pieds, et du dos, mais heureusement on était là l’un pour l’autre, et on sentait aussi que Dieu était là pour nous ! Sans ce voyage qui nous as appris nos limites, qui a renforcé notre amour, qui nous a conforté dans la présence de Dieu, aurions nous pu parcourir l’Amérique Latine ?
Rien à voir avec les chemins de Saint Jacques, et pourtant c’était la suite, on s’était préparé a se prendre la pauvreté en pleine face, en se baignant nous même dans une sorte de pauvreté, combien de fois sur ce chemin, on s est retrouvé à manger une simple soupe en sachet après plus de vingt kilomètres de marche et la même chose à faire le lendemain ! On y a découvert l’entraide aussi, combien de fois, voyant qu’on n’avait pas grand-chose à manger, on nous a offert la fin d’un repas, du saucisson, des pâtes, on nous a même invité au restaurant ! Tous ce qu’on a reçu sur ce chemin, on s en ai servi pour aider comme on pouvait en Amérique latine, en faisant du volontariat, en donnant du pain, de l’argent… en discutant tout simplement ! Cette année, on a appris bien plus que tout ce qu’on aurait pu apprendre en tout une vie, maintenant on va essayer de ne pas oublier tout ça. On a aussi découvert des paysages magnifiques, des cultures différentes, et des pauvretés différentes !
Maintenant on se lance dans une nouvelle aventure, celle d’avoir des enfants ! Nous sommes partis à deux, et notre amour a fait grandir une petite graine. Nous sommes rentrés à trois, Charline est enceinte de deux mois et demi !!!!
lundi 9 août 2010
Le Honduras
Le Honduras,
Nous y sommes arrives le 28 juin, accueillis par l association ACOES, et le Padre Ramon, nous logions dans les appartements de la San Firmin, là ou loge déjà beaucoup de volontaires, la majorité espagnol.
Le jour après notre arrivé, nous avons été a la Casa Belen, un projet qui touche plusieurs types de gens : réunions d alcooliques et de drogués, une infirmerie, un comedor (Cantine), un psychologue, et une classe d’éducation pour adulte. Nous avons rencontré une sœur Mexicaine. Avec cette sœur et quelques autres volontaires du projet (des gens de la rue), nous avons été au marché « el mayoreo » ou on demande aux gens de nous donner des légumes et des fruits, s’ils ont envi et s’ils le peuvent ; on a réussi à récolter une dizaine de sacs de 20 litres. Puis après, il faut trier tout çà, et aider à préparer à manger. Nous avons fait le service des plats et nous avons été à la réunion, des alcooliques, très nombreux. Nous avons du dire deux trois mots en espagnol pour les encourager !!!!
Ensuite dans l’après midi, nous sommes allés avec Padre Ramon, à l’hospital escuela, car Ramon devait allait visiter, un patient. Après cela nous avons été et toujours avec Ramon, faire notre première visite a la casa zulema, mais Laura la responsable du projet n’était pas là.
Le deuxième jour, nous sommes partis voir le projet Santa Monica de l’association ACOES, c’est exactement le même système que quand on était a Arequipa au Hogar de Cristo : ceux qui vont à l’école l’après midi vienne au foyer le matin et vice-versa, donc le programme : petit déjeuner, 20 minutes d’anglais, les devoirs, et normalement renforcement dans certaines matières ! Ce jour là, il faisait des essais pour un spectacle !
Le jour suivant, nous avons visité un autre projet San Francisco de Asis, un centre pour les enfants avec le même objectif que Santa Monica mais en beaucoup plus grand. Il est à 10 minutes à pied de là ou loge. Autour du centre de San Francisco c’est les bidonvilles, les gens se sont installés dans un canyon. Il ne reste plus qu’un minuscule ruisseau qui coule ou qui stagne, il y a donc beaucoup de moustiques. En ce moment cela pose de graves problèmes de santé et augmente la mortalité au Honduras à cause de l’épidémie de « dengue » (peut soit ressembler à une grosse grippe ou peut devenir hémorragique et donc mortel). Dans cette école, nous avons travaillé avec un petit groupe de 3 à 4 enfants, ceux qui ont le plus de difficulté, ne savent pas lire, ni compter, ni écrire…
Le jour d après nous avons été avec le Padre Ramon pour aller visiter son nouveau projet de la Nueva Capital : un projet de construction d'une nouvelle paroisse, pour l instant il y a seulement 2 bâtiments, un grand salon de rencontre, et un petit logement, en attendant la futur église, les messes sont célébrées dans le salon qui est déjà trop petit pour accueillir tout le monde !
Les deux semaines suivantes se sont très bien passées. Nous avons partagé notre chambre avec 5 espagnols, très sympas et pas trop bruyant !!!!! Sinon dans la maison, il y a une canadienne et 8 autres espagnols ! Nous passons nos semaines, entre San Francisco et la Casa Belen, et pour Samuel à refaire aussi le jardin de la San Firmin, là ou on loge, avec d autres volontaires !
Le dimanche de la coupe du monde, nous avons regardé le match et fêté la victoire de l Espagne avec tout les volontaires…espagnols !!!! C’était aussi en même temps le retour du Padre Patricio, tout le monde avait préparé à manger des petits plats. Nous, on a fait une spécialité française : des crêpes !!!
Les deux dernières semaines au Honduras se sont passées à la Casa Zulema, le centre d’accueil pour les personnes atteintes du sida. Un lieu qui nous a permis de bien nous poser, au calme au milieu d un parc national a l’écart de Tegucigalpa, de la pollution, du bruit… Nos journées étaient bien tranquille à la Casa Zulema, nous aidions à la cuisine, au jardin, à ranger la pharmacie, trier les vêtements qui sont donnés, laver notre linge, jouer avec les enfants, aux cartes avec les adultes, se reposer, lire, faire des bracelets, discuter, etc. ……. Un très bon moment passe ici…..avant notre retour en France !!!!
Le Honduras est le pays le plus pauvre et le plus en retard que nous ayons traversé ! Beaucoup de malnutrition, d’analphabétisme, beaucoup de violences, il n était pas rare d’entendre des coups de feu la nuit, et qu’au réveil, on nous dise qu’il y ai des morts. L’insécurité est bien présente, mais en même temps l accueil et la gentillesse des gens sont impressionnantes. Ils sont toujours près à nous aider pour trouver notre route, ou pour descendre au bon arrêt de bus. Toujours près et heureux à nous recevoir chez eux. Ils peuvent même t offrir un repas ou un objet dans leur maison en souvenir de notre visite, alors qu’il n y a pas assez à manger pour toute la famille et que leur maison n est pas plus grande qu’une pièce de 10 m2. C’était notre quotidien au Honduras !
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